Après la rencontre entre Pascal Goossens et Abdoul-Azize Guinguire, le projet de collaboration dans la création d'une ferme agro sylvo pastorale au Bénin demande du travail.
Bembéréké, ville préfecture du Borgou est une ville regroupant 5 arrondissements et 44 villages. Il représente une diversité ethnique et culturelle qui doit, dans le projet, en faire sa richesse, dans ses plus de 131 000 habitants. Pour autant, Baoura, l'un de ces villages, est le seul à bénéficier d'une association visant son développement ; ADEBa-BAOURA II, selon Garba Yaya, le Maire de Bembéréké.
Il est convenu avec Abdoul-Azize d'établir une politique économique sur le projet qui corresponde à l'état d'esprit de Monsieur le Président du Bénin, Patrice Talon.
Actuellement, la culture agricole est majoritairement celle du coton, du maïs, du sorgho, de l'igname et du mil. Les 200 à 300 agriculteurs présents totalisent 300 hectares et doivent être convaincus de la nécessité du projet.
La difficulté supplémentaire est qu'une parcelle de 20 mètres par 30 mètres se vend actuellement dans les 1700 €. Un calcul simple nous amène à évaluer l'ensemble de ces 300 hectares à 8 500 000 €. Il n'est donc bien évidemment pas envisageable de se porter acquéreur des terrains mais il faut trouver un consensus avec les propriétaires.
ADEBa-BAOURA 2 travaille actuellement, entre autre chose, à former les femmes et les jeunes à la culture entrepreneuriale et nous devons élaborer une version du projet Hereditatem Reddimus propre à Bembéréké dans les deux mois.
Par ailleurs, l'hiver se déroule en juillet, août et septembre. On y trouvera, à cette période, des températures variant entre 13 et 19 ° contre 30 à 35° C actuellement.
Nous avons donc jusqu'à cet automne béninois pour envisager une première implantation de 30 hectares maximum et Abdoul-Azize établit le lien avec l'association et les agriculteurs locaux dans cette phase.
La rencontre avec Amamah Nadjombé, activiste écologique du Togo nous permet d'entrevoir le même type de projet de ferme agro sylvo pastorale, mais l'approche est différente et la mise en relation d'Amamah et d'Abdoul-Azize devrait nous permettre d'élaborer un e action adaptée au Togo.
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